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Le château de la belle Diane de Poitiers.
Anet. La visite du château.
A l'occasion d'un voyage en France en 1557, Gabriel Simeoni le Florentin écrivit :
"Me trouvant près du chemin d' Anet,
car de tout temps j'ay esté amateur et curieux d'avoir et veoir toutes choses exquises et rares,
je me transportay jusques là, ou, il ne fault pas mentir,
j'ay fey une conclusion, après avoir tout veu,
que la maison dorée de Néron n'eust sceu estre
ni plus riche ni plus belle."
De Brantôme est élogieux aussi quand il écrit :
"La belle maison d' Anet, qui devoit servir pour jamais d'une telle décoration pour la France qu'on ne peut dire pareille."
Anet en poèmes.
"Superbe Anet ornement de la France,
De nos dauphins, séjour jadis chéry,
Notre Louis, plus grand que notre Henry,
Vient embellir ces lieux de sa présence;
Redoublez donc votre magnificence.
Il faut charmer les yeux et les oreilles,
Chantres fameux, préparez-lui des airs;
Que la louange éclate en vos concerts;
Peintres sculpteurs, N'épargnez pas vos veilles,
Faites-lui voir de nouvelles merveilles."
"Vallon délicieux, asile de repos,
Bocages toujours verts, où l'onde la plus pure
roule paisiblement ses flots,
Et vient mêler son doux murmure
Aux tendres concerts des oiseaux,
Que mon cœur est ému de vos beautés champêtres!
J'aime à me rappeler, sous ces riants berceaux,
Qu'en tout temps Anet eut pour maîtres
Ou des belles ou des héros.
Henry bâtit ces murs, monuments de tendresse;
Chaque pierre offre encore des croissants, des carquois,
Et nous dit que Diane ici donna des lois."
Le château du temps de Diane de Poitiers.
Du temps de Diane, le château était constitué de trois corps de bâtiment.
Il manque vingt mètres à l'aile gauche, le corps de logis central, l'aile droite, ainsi que le manoir de chasse.
L'aile droite cachait la chapelle pour atteindre ses portes, il fallait entrer dans celle-ci.
Face au portail, au premier étage, se trouvaient les appartements de Diane de Poitiers à droite et ceux d' Henri II et de son épouse Catherine de Médicis à gauche.
La destruction du château.
Pendant la révolution, en 1793, à la mort du Duc de Penthièvre,
le château a été saisi par l'état français, vidé de ses biens vendus aux enchères, et les murs vendus pour les pierres.
Le Duc de Penthièvre était le petit-fils de Louis XIV et le plus gros propriétaire terrien de son époque,
mais aussi un homme bon qui donnait la moitié des revenus de ses biens aux pauvres.
Un ouvrier, habitant d'Anet, qui travaillait à découvrir l'aile gauche, est tombé du toit et c'est tué.
Les villageois d'Anet en colère, armés de fourches, ont chassé les démolisseurs en 1804.
Avant.
Pendant 40 ans, le château est resté à l'abandon, en cours de destruction.
Racheté par plusieurs personnes, dont le Comte de Caraman qui en 1840, qui fit restaurer la chapelle par Caristie
et construire la terrasse en copiant le style du portail, il arrive entre les mains de Mr Ferdinand Moreau en 1860.
Député de la Seine, celui-ci fit construire les tourelles pour donner une symétrie au château,
racheta les terres qui avaient été morcelées et commençât à remeubler le château.
Ce château est un château privé et habité par Mr Jean de Yturbe et sa famille.
Il est l'arrière-arrière-petit-fils de Mr Ferdinand Moreau.
Le lit de Diane fut retrouvé dans une auberge d'Anet,
le sarcophage du tombeau servait d'auge à cochon dans une ferme à quelques kilomètres d'Anet
et un autel de la chapelle servait de marche d'entrée pour une maison d'Anet. Il a fallu racheter le reste du mobilier.
Le portail.
Construit en pierre blanche, rehaussé de marbre noir et surmonté de cheminées en forme de sarcophages,
le portail du château d' Anet a été voulu par Diane de Poitiers, comme un hommage à son époux Louis de Brézé.
Le noir et blanc étant les couleurs de son veuvage.
Côté cour intérieure, l'horloge était une horloge astronomique qui indiquait l'heure sous 24 heures,
le mois en cours, le signe du zodiaque en cours et les mouvements de la lune.
De nos jours, seule l'heure est fonctionnelle.
Le cerf et les chiens à l'époque de Diane étaient des automates qui sonnaient les heures, demi-heures et quarts d'heures.
Les chiens faisaient semblant d'aboyer en bougeant leurs mâchoires et le cerf frappé le sol de son sabot.
De nos jours, ce sont de magnifiques copies qui ornent le portail.
La devise en latin du portail.
"PHOEBO SACRATA EST ALMAE DOMUS AMPLA DIANAE,
VERUM ACCEPTA CUI CUNCTA DIANA REFERT."
Phébus consacra cette magnifique demeure à la bonne Diane,
qui l'accepta et elle lui offre en retour tout ce qu'elle en a reçu.
Deux lectures possibles de ce texte en gardant en mémoire que Phébus est Apollon et Diane est Artemis Déesse de la chasse et de la lune.
1/ Phébus, Henry II donne le château d'Anet à la belle Diane de Poitiers et en échange elle sert son Roy,
2/ ou Phébus est toujours Henry II et Diane est Artémis La Diane chasseresse qui lui donne de très bonnes chasses.
A l’extérieur, vous pouvez admirer la magnifique nymphe de Benvenuto Cellini.
L’œuvre originale est visible au Musée du Louvre.
Elle n'était pas destinée à ce château.
François I, père d' Henry II, la commande à Cellini pour orner la porte dorée du château de Fontainebleau.
Elle raconte l'histoire du chien Bliaud, qui découvre une source.
Ce fut la source de Bliaud, puis la fontaine de Bliaud avant de donner son nom à Fontainebleau. Sous le bras gauche de la nymphe, des jarres qui déversent de l'eau : La source.
Et à côté de la nymphe le chien Bliaud.
Le roi se fâche avec Cellini, il rentre en Italie, son œuvre reste à Paris et Philibert de l’orme cherchant une création liée à la Diane chasseresse, installe la nymphe sur le portail en le construisant aux dimensions de cette œuvre.
En 1802, Mr Alexandre Lenoir est venu à Anet, en compagnie de Napoléon alors Premier consul.
Il fit sauvegarder la nymphe du portail et la fontaine de Diane visible aussi au Louvre.
Vous en avez une magnifique copie derrière la chapelle.
Il fit sauvegarder aussi l'entrée d'honneur des appartements de Diane, démontée pierre par pierre et remontée à Paris dans une cour à l'école des beaux arts.
Le cerf du portail était descendu dans la cour et Napoléon fit semblant de faire du cheval dessus.
Le portail est séparé de la rue par des douves.
Elles ont toujours été sèches.
Au fond de la cour d'honneur, derrière la chapelle, vous pouvez voir le cryptoportique.
Phillibert de l'Orme, avait créé en contrebas des appartements de Diane un magnifique jardin à la française clos d'une promenade couverte.
Il avait prolongé celle-ci sous le château et grâce à sept ouvertures, on pouvait voir le jardin en étant sous les appartements de Diane.
Un magnifique escalier permettait à Diane d'accéder à l'étage.
A droite du portail, côté rue, vous pouvez voir une terrasse.
Dessous deux niveaux de sous-sol.
Dans la partie supérieure, les cuisines, la boulangerie et certainement le réfectoire et au niveau inférieur les caves.
C'est dans ces caves, que se trouve le puits supposé servir, pour l'eau glacée des bains matinaux de Diane.
D'après la légende, Diane prenait tous les jours, un bain d'eau glacée qui était tirée d'un puits qui ne voyait ni la lumière du soleil, ni celle de la lune.
C'est le seul puits souterrain connu à Anet.
Dans chaque angle des douves, à droite le pavillon de la vénerie et à gauche celui du gouvernement.
A l'époque de Diane, il y avait une terrasse à côté du pavillon du gouvernement. Elle a été détruite lors de la construction de l'hémicycle entre 1680 et 1686.
Dans la cour d'honneur.
La porte Charles le Mauvais.
Une girouette verticale qui est actionnée par le drapeau en haut de la cheminée.
Des cadrans solaires.
La chapelle royale du château d' Anet .
Le chef-d’œuvre de Philibert de l'Orme.
Un effet de trompe-l’œil nous fait penser que ce dôme est très haut, alors qu'il ne mesure que trois mètres cinquante de haut.
Par projection les dessins ont été reproduits au sol avec des marbres en provenance de palais et de villas romaines.
Vous pouvez admirer la parfaite découpe des marbres réalisée aux ciseaux.
L'entrée.
Vous pouvez admirer des plats de la compagnie des Indes aux armes du duc de Penthièvre.
Dessous un automate du dix-huitième siècle.
En montant l'escalier, des gravures.
En haut de l'escalier, vous allez entrer dans la chambre reconstituée de Diane de Poitiers.
La chambre de Diane.
Vous pouvez voir, le lit de Diane de Poitiers.
Les tissus d'époque ont été restaurés il y a 40 ans.
Beaucoup pensent que les personnes vivant à l'époque de Diane étaient petites.
François I était un géant qui mesurait entre 1.98 m et 2.03 m,
Henri est décrit comme un solide gaillard et Diane d'après ses ossements mesurait 1.70 m.
Les symboles à Anet.
Le croissant de lune est associé :
1/ à la Diane chasseresse, Artémis déesse de la chasse et de la lune .
2/ au blason de Diane, trois croissants de lune sont visibles et représentent une branche de sa famille.
3/ à Henry II, il prend comme emblème le croissant de lune, qui est depuis toujours celui de la maison d'Orléans, dont il est issu.
Ses devises sont : Plena est œmula solis, (L'émule du soleil est pleine),
et Donec totum impleat orbem, (Jusqu'à ce qu'elle remplisse le monde).
Le monogramme de Diane est composé des deux "D" de Diane et la barre forme un "H" avec les côtés des "D".
Ce sont les initiales de Diane et du roi Henri.
Le Roi reprend ce monogramme en monogramme royal et il explique à Catherine son épouse que ce sont les "C" de son prénom à l'intérieur de son "H"
Catherine à la mort du Roi fait modifier le monogramme en prolongeant les "C" de chaque côté du "H".
Le triangle serait le "D" de Diane écrit en grec ancien, un delta.
Quand le monogramme est écrit en grec ancien, il ressemble à une étoile à six branches.
Artemis, la diane chasseresse.
Elle est représentée aux murs sur deux tableaux de l'école de Fontainebleau et vous pouvez voir sur l'un d'eux, sur sa tête, un croissant de lune.
Les vitraux.
A l'époque de Diane, il y avait des vitraux aux fenêtres.
Dans la tourelle, ils ont été dessinés par Jean Cousin.
Vous pouvez voir aussi, un coffret à bijoux ayant appartenu à Diane de Poitiers.
Il est en ébène incrusté d'ivoire en noir et blanc, les couleurs de la belle Diane.
Sous la fenêtre, un berceau renaissance Française.
Au mur une tapisserie, Joseph expliquant ses songes au pharaon, et signés au dos, duchesse de Valentinois.
Réalisé avec ses dames de compagnie et cela sur une période de 15 ans environ.
Inscriptions en latin sur les murs de la chambre.
"Sola vivit in illo."
"Elle ne vit qu'en lui."
et aussi,
"Consequitur quodcunque petit."
"Elle atteint tout ce qu'elle vise."
La salle des gardes.
Du temps de Diane cette pièce était la salle des gardes.
Le plafond était peint de façon uniforme.
C'est Mr Moreau qui a fait peindre dans chaque caisson, le nom, le blason, et la période d'occupation des propriétaires successifs du Château.
On le lit, comme un livre, ligne par ligne de la droite vers la gauche dans l'ordre chronologique.
Du plus ancien ( né dans l'année 1165 ) au plus récent,Mr Moreau.
Les propriétaires du château.
La fille de Mr Moreau a épousé le comte de Leuse.
Sa petite-fille a épousé Mr Charles de Yturbe. Et c'est un de leurs enfants Mr Jean de Yturbe qui est actuellement propriétaire du château.
Cinq générations de la même famille depuis 1860.
Le château est un château privé et habité par cette famille.
Dans le caisson à droite, on lit les noms de Louis de Brézé et celui de Jacques de Brézé .
Jacques est le père de Louis, époux de Diane.
Il a fait construire le manoir qui se trouvait à gauche de la chapelle et détruit en cours de révolution.
Les objets, les tableaux et mobilier de cette magnifique pièce.
Marie de Médicis, seconde épouse du roi Henri II.
A sa gauche, une grande dame de la noblesse italienne peinte par Anton Van Dick, peintre flamand du seizième siècle.
Charles 9, second fils régnant de Henri et Catherine. Roi pendant le massacre de la sainte Barthélemy, mort à 23 ans de la tuberculose.
Le Duc de Penthièvre en famille consommant une tasse de chocolat.
Sur la cheminée, le roi Henri II.
En médaillon, le château tel qu'il était à l'époque de Diane.
Le pare-feu époque Louis 14, de chaque côté, des chenets Hercule et Vénus renaissance française.
Deux tableaux du roi Henri II et la belle Diane de Poitiers peint par Francesco Salviati.
En bois et dans la vitrine en ivoire des râpes à tabac.
Sous Marie de Médicis, un cartel Louis 14 de chaque côté de pot de Nevers façon Urbino.
Sous la tasse de chocolat, un coffret à bijoux de voyage ayant appartenu à Diane.
Une choppe 18 siècles en ivoire, allemande.
Le vestibule.
La salle des gardes a été transformée en salle de bal par Louis Joseph de Vendôme en 1680 environ.
Ce vestibule a été créé par Desgeot, neveu de Lenotre.
C'est un maçon d'Anet qui l'a réalisé.
Ce palier en pierre de taille tient sans soutien grâce à la taille des pierres.
Par la fenêtre vous pouvez voir le canal.
Il a été dessiné selon de plan de Lenôtre, jardinier royal.
Le tombeau de Diane de Poitiers.
À gauche, en brique, vous pouvez apercevoir le tombeau de Diane ou elle repose depuis 2010.
C'est dans ce tombeau que les restes de Diane reposent depuis le 29 mai 2010.
Construits à la demande de Diane,elle y est inhumée en 1577 et les révolutionnaires profanent le tombeau en 1795.
En visite libre, vous pouvez voir sur sa façade, l'inscription "surveillance" datant de l'époque où il était devenu un tribunal.
Le retour de Diane de Poitiers en son château d' Anet.
Diane meurt en 1566, probablement en raison de son ingestion quotidienne d' une solution d' or potable censée préserver sa jeunesse.
En 2008, une équipe de chercheurs exhume ses ossements présumés, jetés dans une fosse commune sous la révolution, et les authentifie dès l' année suivante.
Le samedi 29 mai 2010, le retour de Diane de Poitiers en sa demeure fut mémorable.
Le sarcophage en marbre noir sous lequel repose Diane de Poitiers.
Les inscriptions en latin.
1/ "O voyageur, arrête-toi un peu ici et médite :
Cette Diane, qui était puissante par sa race et ses richesses, est maintenant enfermée sous un marbre froid, sous lequel elle gît exposée en pâture aux vers.
La terre en a le corps, mais l'âme, après avoir quitté le monde et renouvelé sa vie dans la mort, s'élève aux demeures des bienheureux.
Elle a vécu soixante-six années, trois mois et dix-sept jours.
Elle est morte l'an de la nativité du Christ MDLXI, le sixième des calendes de mars (le 23 février 1566).
2/ A Dieu très bon et très grand et à la mémoire éternelle de Diane de Poitiers, Duchesse de Valentinois, femme de Louis de Brézé, Grand Sénéchal de Normandie,
illustre par sa piété et la pureté de sa foi, fondatrice de cet édifice sacré, les filles de cette mère très aimée, Louise,
femme du très Prince Claude de Lorraine, Duc d'Aumale, et Françoise, femme de Robert de la Mark, très valeureux Duc de Bouillon,
ont dans leur tristesse élevé ce monument,
Pour le visiter, il faut sortir dans la rue et suivre à droite les douves sur 50 mètres. Il est en visite libre.
Descendons l'escalier.
Sous l'escalier, une chaise à porteurs ayant appartenu au duc de Penthièvre.
Au mur, le duc de Penthièvre peint par l'atelier Nattier.
De chaque côté de la porte les torchères et la lanterne époque Louis 14.
Une table à gibiers et ce meuble de sacristie se trouvaient dans le couvent de Cordelier au fond du parc.
Une bombe incendiaire l'a détruit entre 1940 et 1945. Ce sont les seuls meubles qui ont pu être sauvés des flammes.
Le salon rouge.
Cette pièce, à l'époque de Vendôme, était une chambre à coucher quand le Grand Dauphin, Louis de France venait faire la fête à Anet.
Le plafond, peint par Audran, est orné de symbole de la nuit.
Rosaces d'aile de chauves-souris autour du lustre Murano, et 4 inscriptions liées à la nuit,
Morphée, nox, la nuit, aurora, l'aurore et Diana déesse de la lune donc aussi de la nuit.
Une nativité d'Andea Della Robia en terre cuite émaillée.
Un tableau, peinture sur bois de Clouet, représente le roi Henri II et la Reine Catherine de Médicis.
Les chenets, Hercules et Vénus, renaissance française.
La table les petites chaises et les fauteuils, renaissance italienne.
Le reste du mobilier, renaissance française.
A voir, un magnifique meuble est attribué à Jean Goujon.
Il est en bois, incrusté de marbres, les sculptures dorées à l'or fin.
Dans une vitrine, les objets personnels de Diane de Poitiers.
Son ombrelle, sa mèche de cheveux, dagues, montre, recueils de poésie, et son peigne.
À gauche de la porte, la lettre de nomination de l'équivalent d'un préfet écrit à 2 mains par Diane et Henri.
Son influence politique était très grande.
Les historiens parlent d'elle comme la plus que reine.
La salle des faïences.
Vous pouvez admirer 4 plats de Bernard Palissy, maître de la céramique français.
Un plat d'olive et les trois plats ovales dessous.
Au-dessus deux bougeoirs de Saint Porchères.
Un magnifique plat d’Ubino représentant l’incendie de Rome du 16° siècle.
Dans les trois vitrines, du vieux Rouen du 16° au 18° siècles.
Au-dessus, des angelots d'Andrea Della Robia.
Au sol le carrelage qui ornait le château, à l’époque de Diane créé par Masseot Abaquesne, un céramiste rouennais.
La salle à manger.
Sur la cheminée un vers de Virgile en latin, nous chargeons nos tables de mets non achetés.
Le blason de Diane sur la cheminée.
Les croix sont pour Louis de Brézé, les trois croissants de lune pour Diane et les points en bas à droite pour la famille de Médicis.
Diane et Catherine étaient petite-petites-cousines.
L'arrière-arrière-grand-mère de Diane et l' arrière-grand-père de Catherine étaient frères et sœurs.
Elles étaient proches parentes.
Le médaillon en albâtre, Diane à la biche est attribuée à Jean Gougeon.
Les atlantes qui soutiennent la cheminée sont dans le style de Puget.
Ils sont du 17° siècles.
Le lustre est une copie du 16° siècles.
Sur la table, un magnifique surtout de table.
Il est de la renaissance et il est Hollandais.
Au plafond, restauré à partir de 1860, les symboles liés à Diane et au château.
Arc et flèches, des croissants de lune, le delta, la lettre D, en grec, initiale de Diane.
Le monogramme de Diane les 2 D et le H.
Et de chaque côté, les lettres F et M, initiale de Ferdinand Moreau qui a racheté le château après la révolution
et qui a restauré avec ses héritiers le château d'Anet dans l'état que vous avez pu voir aujourd'hui.
Pour conclure cette visite, ses trois magnifiques tapisseries.
Elles sont des Flandres, de la renaissance et elles représentent des scènes de chasses.
La plus grande, la chasse avec un faucon, sur l'épaule du cavalier à gauche et dans le centre sur le poing.
A droite de la cheminée, la chasse à l'ours et au sanglier.
Et à gauche, la chasse aux canards qui à l'époque de Diane se pratiquait au filet.
Ainsi s’achève la visite du château d' Anet.